Si tu ne priorises pas, ton cerveau va naturellement choisir les tâches les plus faciles ou les plus urgentes. Pas celles qui ont le plus d’impact.
Selon la loi Miller, on ne peut traiter qu’un nombre limité d’infos (5 à 7 max), notre capacité de concentration est donc limitée. Si on ne priorises pas, on met notre cerveau en surcharge cognitive hyper rapidement. Et du coup :
1/ On aura pas avancer sur ce qu’il faut
2/ On ne pourra pas avancer + parce qu’on aura grillé nos cartouches
Une bonne priorisation permet d’économiser notre énergie mentale pour les tâches et les décisions importantes. Mais aussi, d’éviter la dispersion et la procrastination.
Prioriser en 4 étapes ↓
1/ Définir tes objectifs
2/ 3 types de tâches
3/ La to-do list (warniiiiiing)
4/ Pareto et Einsenhower
✅ Définir tes objectifs
On ne le répète jamais assez : tout part de la vision. Et pour ramener du concret, tu dois définir des objectifs. C’est ce qui te permet de fixer les étapes pour atteindre ton but ultime.
Et pour ça, la méthode des OKR* est la meilleure. Elle transforme tes objectifs en petites actions quotidiennes. Tu peux l’utiliser sur le mois, le trimestre ou l’année.
*OKR = Objectives and Key Results
1/ Définis tes objectifs : 1 à 3 par trimestre
⤷ Ils doivent être clairs, précis, mesurables et motivants.
2/ Associe des résultats clés à chaque objectif : 3 à 5 par objectif
⤷ Ce sont les métriques qui montrent que tu avances vers ton objectif.
3/ Analyse et ajuste chaque semaine
Exemple :
Objectif ➡︎ Devenir une référence sur Linkedin.
Résultats clés ➡︎ Publier 5 posts/semaine, passer de 8k à 10k abonnés, atteindre 100k d’impressions.
Priorités ➡︎ Rédiger du contenu, me former au copywriting, envoyer 10 invitations/jour, perfectionner mes visuels…
La méthode des OKR est un sujet qu’on peut vraiment détailler pour que tu puisses comprendre et appliquer au mieux la méthode. Ça te dirait une newsletter 100% détaillée sur les OKR ? (avec des exemples concrets)
Une fois tes OKR définis, tu vas avoir beaucoup d’idées de choses à faire. Elles vont se mêler à tes autres tâches perso et pro. Et c’est ça que tu dois différencier pour ne pas te disperser. On va donc te parler des 3 types de tâches qui existent ↓
✅ 3 types de tâches
Toutes les tâches ne se valent pas. Voici 3 catégories à identifier :
(j’ai piqué ce framework à Benoit DUBOS de Scalezia)
🟠 Les tâches systémiques
⤷ Elles construisent ton business, ta stratégie, tes process, ton offre…
🟠 Les tâches productives
⤷ Elles produisent directement de la valeur : produire pour tes clients, prospecter, créer du contenu…
🟠 Les tâches subsidiaires
⤷ Les tâches annexes nécessaires : l’admin, les mails, le networking, sortir les poubelles…
➡︎ Tu dois concentrer 80% de ton temps sur les tâches systémiques et productives.
Peut-être que maintenant tu te dis, quid de ma to-do list ? On y vient ↓
Tu veux aller plus loin et découvrir la méthode pour (enfin) arrêter de subir tes journées ?
✅ La to-do list (warniiiiiing)
La to-do list est un outil puissant, mais elle peut devenir un piège si elle est mal utilisée. Voici les facteurs d’une to-do inefficace :
➡︎ Il y a tout dedans (un fourre-tout)
➡︎ Pas de distinction entre les tâches
➡︎ Elle ressemble à une liste de course
➡︎ Elle est blindée
➡︎ Il y a des choses qui datent de plus de 2 semaines
➡︎ La to do = le plan et le système
Ta to-do ne doit pas être le centre de ton système. C’est simplement la façon concrète de te mettre au travail. Voici comment changer ça :
1/ Avoir une liste de priorité
Volontairement, on n’utilise pas le mot “tâche” mais “PRIORITÉ”. Dans cette liste, tu vas y indiquer les priorités qui ressortent de tes OKR (donc de ta vision et tes objectifs).
Cette liste va être composées uniquement de tâche type “systémiques”ou “productive”. Soit 80 % de ton temps. Comme ça, tu évites de te laisser distraire par des tâches sans valeur ajoutée et tu priorises les bonnes choses.
Évidemment, tu dois te fixer des créneaux pour bosser sur ces priorités (deepwork à fond).
2/ Avoir une liste de tâche “subsidiaire”
Ça va ressembler à une to-do list plus “classique”. Elle va vraiment te servir à ne rien oublier et à exécuter. Voici le genre de tâches que tu pourrais ajouter :
Déclaration URSSAF
Acheter le cadeau d’anniversaire de Y
Configurer un gestionnaire de mots de passes
Sauvegarder mon PC…
Tu dois bosser sur ces tâches en dehors de tes pics d’énergie. Perso, on a un créneau de 15-30min pour ça en fin de journée.
✅ Pareto et Einsenhower
Ce sont sûrement les 2 “techniques” les plus connus en matière de priorisation. Tu peux clairement te servir de ça pour fixer tes priorités.
🟠 La loi de Pareto
⤷ "80 % des résultats viennent de 20 % des efforts."
Tout n’a pas la même importance. Il y a toujours une poignée de tâches qui apportent un maximum de résultats. Pose-toi toujours la question : “Quels sont les 20% de mon travail qui pourraient m’apporter 80% des résultats ?”
🟠 La matrice d’Einsenhower
⤷ “Ce qui est important est rarement urgent et ce qui est urgent est rarement important”.
L’idée, c’est de privilégier l’important plutôt l’urgent. On est attiré par l’urgence : on a peur de rater un truc essentiel ! C’est pour ça qu’on va répondre à un email sans importance au lieu de bosser sur un projet clé. On doit donc différencier urgent et important.
Intègre cette image à côté de ta to-do ou dessine la matrice sur un post-it.
Et maintenant ? Passe à l’action ! Go, go, gooooo
Définis tes objectifs, divise ta to-do en 2 et priorise avant de bosser !
⤷ Ciao la dispersion, on arrête de bosser sur des trucs inutiles et on avance vers nos objectifs.
On se retrouve jeudi prochain, à 8h pétante ! ⏳
Killian & Maëva 🟠
PS : Notre accompagnement passe de 700€ à 1000€ en avril.
Si tu veux en savoir plus, c’est ici ➡︎ Découvrir L’art du focus : la méthode pour structurer ton activité et devenir 5x plus performant.